** GOLDEN REBORN...

SEPTEMBRE 2010:
Dans la “ruche”, comme elle est nommée par l’entreprise, toutes les “abeilles” s’affolaient face aux données sorties des ordinateurs. Les scientifiques relisaient encore et encore les codes fournies par les satellites et les programmes, en l’espoir de s’être trompé. Mais qui peut dire qu’un ordinateur de pointe, plus intelligent qu’un homme, peut se tromper.. ? Si tout est réel, si le résultat est bon alors…

La Terre ne sera qu’une planète d’eau dans 48 ans…


DECEMBRE 2011 :
L’info a été classé top secrète depuis plus d’un an, et tout débordement sera nié, la presse ne devait pas être au courant, la population ne devait pas savoir que les eaux monteraient après une implosion d’une partie du noyau de la Terre, faisant fondre tous les glaciers, créant des raz de marée à répétition… Le 15 février 2058 serait similaire à la fin du monde, mais cette fois, c’était concret, c’était réel… Aujourd’hui, nous sommes le 22 décembre, et c’est aujourd’hui qu’à lieu une première réunion des représentants de chaque président de l’ONU. Ils étaient tous présent, et les géants faisaient en sorte que le débat reste droit et concret… C’est Clark Wilson, un des représentants des Etats-Unis qui finit par dire :
_ Restons lucide, si nous ne voulons pas mourir, nous devons agir maintenant. Nous sommes là pour anticiper ce que nos présidents respectifs feront lors de leur réunion officielle.
_ Nous devons soumettre un projet, un projet pour vivre au dessus de l’eau après l’inondation, traduisit l’interprète du représentant Norvégien.
_ Une ville sur l’eau… Lâcha le français Matthieu Dumont.
Et là, ce fut une explosion de paroles, contestant, critiquant les dires du jeune politicien. Mais pourtant…

MARS 2017 :
La construction d’un prototype est lancée, The Spirit, le premier bateau-ville. Au fin fond de l’Alaska, pour ne pas ébruiter le projet, des milliers d’ouvriers vont rester des mois à travailler dans un entrepôt colossal pour le plus gros projet jamais accompli dans l’histoire de l’humanité. Coupé de toute communication avec l’extérieur, pour éviter qu’une info ne soit donné et alerterait la presse, les ouvriers travaillaient dans des conditions difficiles, mais étaient payé en conséquence… Des mois et des mois pour arriver à faire une plateforme hydraulique, pouvant supporter un poids inimaginable, et fonctionnant à l’énergie solaire et hydraulique. Le projet « renaissance » comme il avait été si bien baptisé par un Australien, prenait forme… Un bateau serait pour environs 3500 personnes, et les immeubles construits dessus allaient en conséquence, tout comme les magasins, centre de loisirs, et même des écoles. Oui, une ville sur l’eau, qui se déplacerait certes très lentement -1 kilomètre toute les deux heures- mais amovible, de l’inimaginable…

OCTOBRE 2020 :
« FLASH SPECIAL ! Une annonce a été faite par le Président des Etats-Unis, sortant d’une réunion de l’ONU! Selon des scientifiques américains et russes, la Terre sera submergée par de l’eau suite à une implosion d’une partie du noyau terrestre en 2058, plus exactement le 24 juillet. Dur à croire, dur à imaginer, et pourtant les présidents de chaque pays les plus riches ont déjà financés des bateaux-villes, un projet nommé « renaissance ». Le premier bateau, fait par les américains et prototype du projet fut nommé « The spirit » et fera son premier voyage de l’Alaska en Russie pour tester la flottabilité et la solidité. Mes chers téléspectateurs, la fin du monde est proche… »

JUILLET 2058 :
La jeune fille regardait devant elle, elle ne voyait que de l’eau, rien que de l’eau… La petite rousse était sur un des bateaux villes américains « The golden » avec ses parents… La montée des eaux avait eu lieu, plus un bout de terre n’était visible… Elle ne pût s’empêcher de verser une petite larme en pensant à tous ses morts, sous l’eau… J’étais impuissante, regardant le même spectacle qu’elle. Je m’appelle Lilly-Rose, et je viens de vivre la plus grosse catastrophe dans l’histoire de l’humanité… Plus de 3 milliards de morts, une fois de plus, c’est les pays les plus riches qui ont survécus en majorité. Là-bas au loin, je commence à apercevoir un bateau. Peut être un français, ou un japonais. Nous allons devoir nous habituer à notre nouveau style de vie. Voilà trois jours que nous sommes témoins de la concrétisation et la réussite du projet « renaissance ». Tout a été prévu. Pour la nourriture, il y a des bateaux-entrepôts qui la garde et chaque « ville » se ravitaille. Sinon, la vie sur le bateau reste la même : nous avons un appartement attribué, nous travaillons, et nous gagnons de l’argent. C’est notre vie, notre histoire, celle que je viens de vous raconter. Et c’est une réalité.